C’est une affaire qui montre à la fois l’ampleur du marché noir du tabac à narguilé en France, les bénéfices accumulés par les trafiquants et la relative impunité dont bénéficient les bars à chicha et les consommateurs. «On estime que 95% du tabac à chicha fumé en France n’est pas été acheté dans le réseau légal », assure Bernard Gasq, président du syndicat des buralistes d’Ile-de France, seuls habilités à la vente. « Ce sont près de 5 milliards d’euros de taxes qui échappent ainsi à l’Etat chaque année.»
L’affaire en question remonte au 27 novembre 2017. Ce jour-là, les enquêteurs de la direction des opérations douanières (DOD) investissent un entrepôt de La Courneuve (Seine-Saint-Denis). Les douaniers français ont été «guidés» par leurs collègues italiens qui ont intercepté quelques jours plus tôt un chauffeur de poids-lourd de nationalité turque.
«Les organisations se sont industrialisées»
L’article dans son intégralité sur Le Parisien