Hérité de l’esclavage, le mythique chant anglais “Swing Low, Sweet Chariot” pourrait bientôt appartenir au passé car la Fédération anglaise envisage de l’interdire dans les stades. Celle-ci a, en effet, décidé de se pencher sur ce chant hérité de l’esclavage et envisage tout bonnement de l’interdire. Ce texte aurait été écrit par un esclave américain, Wallace Willis, au milieu du XIXe siècle. Il aurait ensuite fait son entrée à Twickenham en 1987, en hommage au joueur de rugby à VII et à XIII Martin Offiah, surnommé “Chariots” en référence au film oscarisé “Les chariots de feu”.
“Swing Low, Sweet Chariot fait depuis longtemps partie de la culture du rugby et est chanté par de nombreuses personnes qui n’ont pas conscience de ses origines et de sa sensibilité », a ainsi déclaré, ce jeudi 18 juin, la Fédération anglaise. « Nous reconsidérons actuellement son contexte historique et notre rôle dans l’éducation des fans pour qu’ils prennent des décisions en conscience. Nous devons faire plus pour la diversité et sommes déterminés à accélérer le changement et à accroître notre vigilance. »
Le chant divise également les joueurs, actuels et anciens, de la sélection anglaise. A commencer par le deuxième ligne d’origine nigériane Maro Itoje. “Je ne pense pas que quiconque à Twickenham chante cela avec de mauvaises intentions », a-t-il expliqué. « Mais le contexte de cette chanson est compliqué”.
Merci à @boue_ni