Sept hommes étaient présentés, ce lundi, devant le tribunal de Quimper pour des faits de trafic de stupéfiants, de séquestration et extorsion par la violence dans plusieurs villes de Bretagne. Suite à la demande de certains avocats, un renvoi au 14 août a été prononcé.
Seuls deux Parisiens aux casiers judiciaires déjà bien chargés, dont l’un d’eux a été diagnostiqué récemment bipolaire par un psychiatre restaient en détention après un mandat de dépôt prononcé le 20 mai 2019, parmi ceux dont la bonne conduite et les antécédents avaient permis le contrôle judiciaire, deux frères lorientais d’origine kurde de 27 et 24 ans.
Un autre des prévenus, est Syrien, né dans « une famille aisée d’Alep ». Béatrice Dupuis, la présidente du tribunal a tenu à souligner que l’homme, aujourd’hui âgé de 22 ans a subi, dans son adolescence un traumatisme majeur. À 15 ans, il a été enlevé par Daech pendant 62 jours contre demande de rançon. « Il a vu et subi des atrocités », a-t-elle précisé.
Il s’avère justement que, parmi les faits qui lui sont reprochés, il y a ceux d’enlèvement, séquestration suivie de libération sur la personne d’un Briochin de 24 ans, responsable d’une dette qu’il ne pouvait pas honorer.