25/06/20
Le président de la région Grand-Est, accusé par l’extrême droite d’avoir rebaptisé le lycée Colbert en Rosa Parks, dénonce “une manipulation” et porte plainte.
Un déchaînement de commentaires indignés s’est abattu sur les réseaux sociaux après l’annonce de la Région Grand Est de rebaptiser le regroupement des lycées Colbert et Sophie-Germain de Thionville (Moselle) en « Rosa-Parks ».
De nombreux élus et sympathisants d’extrême-droite ont fustigé la décision de la Région, arguant que l’activiste afro-américaine n’avait rien à voir avec l’histoire de France, contrairement aux deux figures qui ont donné leurs noms aux lycées.
Jean Rottner dénonce, à la suite de cette validation opérée le 19 juin, une intervention «virulente et minutieusement préparée d’une élue du Rassemblement national par ailleurs candidate aux élections municipales à Metz».
Le nom de Rosa Parks a été retenu dans une sélection comprenant également Simone Veil et Wangari Muta Maathai (prix Nobel de la paix 2004, N.D.L.R.) qui, quant à elles, sont conservées pour nommer des salles à l’intérieur de l’établissement.