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01/07/2020


Les syndicats étudiants n’auront pas eu gain de cause. Mercredi 1/7, le Conseil d’Etat a donné mercredi son feu vert à la hausse controversée des droits d’inscription à l’université pour les étrangers décidée en novembre 2018, en rejetant le recours de plusieurs associations dont l’Unef.

Seule une poignée d’universités a décidé de mettre en place dès la rentrée dernière cette hausse des frais pour les étrangers hors Union européenne, qui porte à 2.770 euros les droits d’inscription en licence et 3.770 euros en master, contre respectivement 170 euros et 243 euros pour les jeunes Européens.

Le Conseil d’Etat souligne mercredi que « le caractère modique des frais d’inscription exigés des usagers suivant des formations dans l’enseignement supérieur public en vue de l’obtention de diplômes nationaux doit être apprécié, au regard du coût de ces formations ». Or le « coût annuel moyen » d’une formation en licence, master, doctorat ou d’un titre d’ingénieur diplômé est évalué à la somme de 10.210 euros, rappelle-t-il.

Jusqu’à présent, la plupart des universités ont réussi à ne pas appliquer la hausse des droits d’inscription pour les étudiants étrangers en utilisant la possibilité d’exonérer de frais une partie de leurs effectifs. Mais ce dispositif ne pourra pas être utilisé de manière durable.

Les Echos

Merci à @Polydamas


21/04/2019


Très décriée, cette mesure gouvernementale a été officiellement inscrite au Journal officiel et sera appliquée dès la prochaine rentrée universitaire

Enseignement supérieur – La hausse des frais d’inscription universitaires pour les étudiants non-européens entrera en vigueur à la rentrée prochaine, selon deux textes publiés dimanche 21 avril au Journal officiel, malgré la fronde contre cette mesure gouvernementale.

À la rentrée prochaine, les étudiants extra-européens devront s’acquitter de 2.770 euros en licence et 3.770 euros en master, soit plus de dix fois plus que leurs homologues européens, selon l’arrêté du ministère de l’Enseignement supérieur. (…)

Les non-Européens ayant déjà entamé leurs études en France ne sont pas concernés par cette hausse.

Un décret publié ce dimanche liste par ailleurs une série de cas selon lesquels les étudiants hors-UE pourraient être exonérés de cette hausse, notamment en raison de leur “situation personnelle” ou s’ils répondent “aux orientations stratégiques de l’établissement”.

Une fronde qui dure depuis l’annonce de la mesure

La hausse ne s’appliquera par ailleurs pas aux doctorants étrangers, avait également indiqué la ministre de l’Enseignement supérieur Frédérique Vidal fin février. La ministre avait en revanche refusé d’augmenter de 10 à 15% le nombre d’étudiants que les universités peuvent décider d’exonérer de frais, comme le permet un décret de 2013. (…)

huffingtonpost.fr

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