Chargée de ces renvois, l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) n’a plus de nouvelles de 34.700 étrangers, principalement des demandeurs d’asile déboutés qui font l’objet d’une mesure de renvoi exécutoire, relève le Bureau du vérificateur général du Canada dans ce rapport.
Les 15.300 autres cas inscrits dans l’inventaire «des cas à traiter» visaient des personnes que l’Agence pouvait localiser, et qui étaient en attente d’expulsion souvent depuis plusieurs années, constate le rapport de la vérificatrice Karen Hogan officier du parlement.
«L’accumulation de mesures de renvoi exécutoires est un problème qui perdure au sein de l’Agence des services frontaliers du Canada», souligne le Bureau du vérificateur, équivalent canadien de la Cour des comptes en France. «La plupart des mesures étaient exécutoires depuis de nombreuses années et concernaient notamment des criminels et des demandeurs d’asile déboutés», ajoute le rapport. […]