Dans un tweet publié mercredi, un journaliste poste la photo d’une affiche qu’il dit avoir repérée dans un Leclerc parisien. Il y est écrit que les cartes de paiement des demandeurs d’asile ne sont plus acceptées “jusqu’à nouvel ordre”. “Ôtez moi d’un doute, ce n’est pas juste pour empêcher les demandeurs et demandeuses d’asile de venir dans votre magasin ?”, demande-t-il.
Panneau vu à l’instant au supermarché Leclerc de Rosa Parks dans le 19eme à Paris. Ôtez moi d’un doute, ce n’est pas juste pour empêcher les demandeurs et demandeuses d’asile de venir dans votre magasin ? Si oui c’est assez choquant. @Leclerc_MEL pic.twitter.com/S3iaWB6VsD
— Fabien Jannic-Cherbonnel (@FabienJ) July 8, 2020
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3% de frais sur chaque paiement
Sous ces tweets, d’autres commerçants, notamment des buralistes, abondent dans le sens de Leclerc. Ils évoquent une facture, pour chaque paiement avec cette carte, de 3%. Soit “10 fois la commission d’une carte bancaire classique”, qui se situe d’ordinaire entre 0,25 et 0,35%.
Mais pourquoi cette carte, déjà distribuée depuis quatre ans aux demandeurs d’asile, se retrouve fustigée pour son taux de commission si élevé seulement ces jours-ci ? “C’est juste une erreur du prestataire”, explique Didier Leschi, le directeur général de l’Office français de l’immigration et de l’intégration
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