[…] Extradé du Maroc fin décembre 2019, déjà condamné une douzaine de fois, ce Marseillais de 36 ans était alors placé en détention provisoire pour deux dossiers – un règlement de comptes ayant fait deux morts et un blessé en octobre 2016, et le trafic de stupéfiants du réseau des Oliviers, un lieu de vente important dans les quartiers Nord de Marseille, dont il serait un des dirigeants selon les enquêteurs.
Son premier mandat de dépôt, visant le trafic de stupéfiants, avait été levé, le 24 juin […] Toujours détenu pour le volet criminel de ces affaires, il avait comparu le 3 juillet pour être jugé pour le trafic de stupéfiants. Mais ce jour-là ses avocats avaient réclamé la récusation de certains magistrats composant le tribunal et qui avait déjà jugé d’autres membres du réseau. Finalement évoquée lundi 6 juillet, l’affaire avait été mise en délibéré à vendredi.
Mais entre-temps, mercredi, le prévenu a finalement été libéré par une décision de la Cour de cassation : cette dernière a considéré que la cour d’appel d’Aix-en-Provence avait trop tardé à se prononcer sur une demande de remise en liberté qui accompagnait la contestation de son extradition déposée en février par ses avocats […]
(merci à moi)