Douze attaques à l’arme blanche ont été recensées en quelques semaines. Bordeaux, la « Belle endormie », verse dans l’insomnie. Et les habitants s’organisent.
[…]Des bandes de mineurs isolés qui errent dans les rues
Au commissariat central, une cellule spéciale MNA, pour mineurs non accompagnés, vient d’être créée. La brigade VTT a été renforcée avec vingt policiers au total. Les contrôles d’identité se multiplient autour de la gare Saint-Jean, au quartier Saint-Michel et dans l’hyper-centre de la ville avec pour consigne d’interpeller pour port d’arme prohibée tout détenteur d’une arme blanche. Les policiers, en lien avec le parquet, multiplient les investigations pour remonter les filières. « C’est compliqué, explique Patrick un policier habitué à la nuit. Car ces jeunes ne disent rien, n’ont pas de papiers. »
Dans le quartier Saint-Michel, haut lieu du trafic de drogue avec la rive droite, ces petites mains de la délinquance se multiplient. Ces derniers mois, les routes migratoires depuis l’Afrique du Nord ont changé. L’agglomération bordelaise est devenue un point de chute, notamment pour des jeunes venus du Maroc et d’Algérie. Drogués aux médicaments, ou ivres, ils peuvent s’en prendre pour une raison futile, ou un simple regard à un passant. Lorsqu’il s’agit de règlements de compte entre bandes rivales, les enquêteurs sont confrontés à un problème récurrent. Les victimes ne déposent pas plainte de peur d’être identifiées et de représailles, quand elles ne s’enfuient pas des urgences de l’hôpital.
[…]L’article dans son intégralité sur Le Parisien
https://www.fdesouche.com/1399869-evolution-de-la-part-de-population-dorigine-extra-europeenne-chez-les-0-18-ans-dans-les-grandes-villes-francaises-chiffres-officiels