Ce bénévole du diocèse qui a avoué avoir mis le feu à la cathédrale de Nantes, est décrit comme quelqu’un “de charmant”, de “calme” et apparemment “très raisonnable”.
Un homme “courtois”, “marqué” par l’histoire de son pays d’origine, le Rwanda : Emmanuel A., le bénévole du diocèse qui a avoué avoir mis le feu à la cathédrale de Nantes, avait gagné la confiance de tous jusqu’à son acte, peut-être lié aux frustrations de sa situation administrative. Depuis ces révélations, hommes d’Église et fidèles qui le fréquentaient au quotidien sont sous le choc.
(…) Sa situation administrative pourrait être à l’origine de frustrations d’après le contenu d’un mail dont le quotidien Presse-Océan a publié des extraits. Emmanuel A. y explique se trouver dans “un cercle vicieux déplorable”. “Le 29/01/2019, j’ai poussé un cri de détresse mais en vain (…) pour qu’ils viennent à mon aide auprès du préfet en vue d’être régularisé”, indique encore ce courrier envoyé notamment à des membres du diocèse peu avant l’incendie, selon le quotidien. Le diocèse de Nantes confirme l’existence d’un mail, sans préciser ni les destinataires, ni le contenu.
Cette quinquagénaire, qui a souhaité garder l’anonymat, explique ressentir un “mélange de compassion et de trahison” à l’égard de ce célibataire avec qui elle échangeait depuis plusieurs années et qu’elle trouvait “à la fois doux et souffrant”. “Souffrant par rapport à son parcours de vie et ce qu’il avait dû vivre au Rwanda”, explique-t-elle.