Un homme a lancé vendredi 31 juillet un cocktail Molotov dans la cathédrale de Managua (Nicaragua) provoquant un incendie qui a notamment endommagé un crucifix. Il n’y a pas eu de blessés, mais l’attentat a suscité une grande indignation dans la communauté catholique. Le cardinal Leopoldo Brenes, archevêque de la capitale du Nicaragua a dénoncé quant à lui un «acte terroriste» contre la pratique de la foi catholique dans le pays.
Selon des témoins, un homme portant une capuche est entré dans l’église avant de lancer l’engin incendiaire, et a dit à haute voix : «Je viens au sang du Christ», c’est-à-dire au crucifix intitulé “Sang du Christ” situé dans la chapelle du même nom, et manifestement la cible du raid. Un sacristain et un croyant ont été témoins de la scène et ont donné l’alerte. L’incendie a été rapidement éteint mais les dégâts sont importants : le précieux crucifix, âgé de 382 ans, a été sérieusement endommagé. Les sources diocésaines expliquent qu’il est «totalement calciné».
Le crucifix du Sang du Christ de Managua est très populaire dans le pays. Dans un communiqué, l’archidiocèse de Managua évoque une «action déplorable» qui «offense et blesse profondément» tous les catholiques car l’image de ce crucifix «est l’une des plus aimées et vénérées par les fidèles» nicaraguayens. […]