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C’est à cause d’une exposition de peinture que Richard Lusakumunu a dû fuir Kinshasa début 2017 : baptisée « Rendements », cette exposition s’interrogeait sur l’absence « d’avenir pour les jeunes » sous le régime du président Kabila dont « on n’avait pas le droit de dire du mal ». « Il fallait fuir », aujourd’hui en Grèce, et peut-être demain en France espère-t-il.

Dans le désordre de son atelier de Thessalonique, au milieu des pots de peinture et des toiles explosant de couleur, le Congolais, artiste-peintre et découvreur de talents, parachève sa « métamorphose » près de trois ans après avoir obtenu l’asile en Grèce. (…)

Un pinceau accroché à sa chevelure crépue «ça m’inspire », Richard, 26 ans, arrivé de République Démocratique du Congo en mai 2017, déplore que « les talents restent cachés» parmi les demandeurs d’asile. (…)

Le jeune homme à la peau d’ébène espère ainsi monter, peut-être en janvier 2022, une exposition incluant des « artistes des îles» égéennes. Car dans les camps les plus insalubres de « Samos et Lesbos, il y a aussi plein de talents ». Certes, il faudra un soutien financier mais il est déjà aidé par le Haut-commissariat aux réfugiés de l’ONU, l’ONG Naomi, l’association Quick Response Team et l’Institut français.

La croix

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