Tous les sans-papiers ont été évacués de l’ancien hôtel Ibis
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La totalité des 78 chambres étaient réquisitionnées par les services de l’État depuis novembre 2017. Quelques mois auparavant, dès février 2017, l’hôtel était même déjà partiellement réservé pour loger des migrants.
[…]L’impossible cohabitation et l’invasion de cafards
Justement, la cohabitation entre riverains et demandeurs d’asile n’a jamais fonctionné. Les habitants du quartier ont manifesté à plusieurs reprises leur ras-le-bol devant les nuisances occasionnées.
[…]André Heintz, dirigeant du groupe Heintz immobilier et hôtels, est propriétaire de l’hôtel désormais vide.
[…][…]L’immeuble est-il très dégradé ?
« C’est simple, il est tellement dégradé qu’il n’est plus utilisable comme hôtel. Nous avons fait nos calculs. Il faudrait faire des travaux pour 1,7 M€ afin de rouvrir un hôtel digne de ce nom à cette adresse. C’est un chantier qui durerait 18 à 24 mois. Dans toute cette affaire, nous n’avons fait que subir. L’État a réquisitionné notre bien quand l’hôtellerie allait bien et nous le rend en pleine crise du Covid dans un état lamentable. Aujourd’hui, cet immeuble ne génère plus de revenus et nous nous retrouvons aussi avec du personnel qui n’a plus d’outil de travail. »
L’article dans son intégralité sur Le Républicain Lorrain