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Au micro d’Europe 1 lundi, la préfète de Lozère Valérie Hatsch est revenue sur la rave-party qui s’est déroulée dans son département ce week-end. Elle explique que 5.000 personnes sont encore sur place et que “tous les services de l’État sont mobilisés pour encadrer cette manifestation“, qui n’a pas pu être stoppée dimanche.

Les fêtards se sont installés sur un terrain agricole privé. Sur leur passage, ils ont ravagé le pâturage et ont découpé les fils barbelés censés protéger les champs. […]

Mais pourquoi l’État n’a pas délogé purement et simplement les fêtards, dès dimanche matin ? “Parce que nous avons été surpris par cette arrivée massive et nous n’étions pas en capacité de faire face à une arrivée aussi importante en très peu d’heures”, répond la préfète. Au micro d’Europe 1 quelques instants plus tôt, le maire d’Hures-la-Parade, André Baret témoignait de sa faiblesse d’action. “On n’est pas contre le fait que les gens s’amusent, mais là en tant que maire, je suis impuissant et les services de l’État ce n’est guerre mieux. Malheureusement, c’est comme d’habitude“, regrettait-il. […]

J’ai pris un arrêté dès dimanche pour imposer le port du masque et j’ai fait livrer 15.000 masques immédiatement lorsqu’ils [les raveurs] sont arrivés ainsi que du gel hydroalcoolique“, a expliqué Valérie Hatsch.

Europe 1


Entre 5000 et 7000 personnes demeuraient toujours lundi matin 10 août sur un terrain agricole du parc national des Cévennes où elles se sont rassemblées samedi soir pour une rave-party en dépit de la limitation des rassemblements liée au Covid-19, a indiqué la préfecture de Lozère. L’évènement, interdit et illégal, est organisé depuis samedi soir sur un terrain agricole du parc national des Cévennes.

«Deux escadrons de la gendarmerie mobile, soit 120 hommes, ainsi que 50 gendarmes départementaux se relaient sur place pour surveiller le site et éviter que les véhicules ne repartent pour des questions sanitaires, liées au risque de propagation du Covid-19, et aussi de sécurité routière», a indiqué la préfecture à l’AFP. «Beaucoup de personnes ne sont pas en état de conduire», a-t-elle ajouté. Les gendarmes ont procédé à des verbalisations pour alcoolémie et usages de produits stupéfiants. […]

Le Figaro

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