Face aux incivilités de l’été, un groupe de riverains de la station balnéaire a monté un collectif “contre la délinquance”. Certains n’ont pas hésité à se faire justice eux-mêmes. Convertis aux théories identitaires, ces Languedociens craignent de voir leur “village” leur échapper.
Juste après le déconfinement, l’atmosphère est devenue orageuse à Palavas-les-Flots (Hérault). Plusieurs habitants de cette station balnéaire, souvent âgés, ont senti leurs nerfs se mettre en pelote devant les tapages qui se répétaient en bas de chez eux : jeunes vacanciers déambulant ivres dans les rues, fumeurs de chicha, consommateurs de protoxyde d’azote (un gaz hilarant) aux abords des plages, chauffards roulant à tombeau ouvert au volant de leurs grosses cylindrées… « Il y a eu des rodéos, des coups de couteau, des cambriolages. Hier, toutes les voitures d’un parking ont été rayées. Ça n’existait pas auparavant ! », s’exclame Michel, un commerçant de 65 ans. Aussi un petit groupe de Palavasiens « excédés » a-t-il lancé en juin Palavas solidaire, un collectif « anti-incivilités » . Leur but ? Remédier aux troubles. Par eux-mêmes. « Ça commençait à très mal partir, il y en a qui voulaient former des milices » […]
En août :
#Palavas est devenue "le repaire des racailles" : "Certaines frontières sont fermées, dont celles du Maghreb (…) La hausse des incivilités est donc mathématique", précise le maire (Vidéo) https://t.co/CK9POxE1Hh pic.twitter.com/n3iN2CXvdI
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Christian Jeanjean, maire LR de Palavas-les-Flots : "Ce n'est pas le Palavas qu'on a l'habitude de connaître mais il faut le supporter, on n'y peut rien […] Il faut que jeunesse se passe" https://t.co/kK15KKW9XY pic.twitter.com/HVDA3pRoht
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