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Si la France était jusqu’à présent parmi les pays les plus demandés par les jeunes internationaux, la situation sanitaire rend la rentrée plus incertaine. L’impact financier, très limité pour les universités, pourrait s’avérer plus important pour certaines grandes écoles.

Combien seront-ils à la rentrée? La France accueillait jusqu’ici près de 358.000 étudiants étrangers (notamment du Maroc, d’Algérie, de Chine, d’Italie ou de Tunisie). Et se classait dans le top 5 des pays les plus demandés. Une bonne nouvelle : selon Campus France, l’agence nationale chargée de promouvoir l’enseignement supérieur hors de nos frontières, chacun de ces jeunes dépense en moyenne 11.000 euros par an (hors frais d’inscription). Leur accueil coûterait près de 3 milliards par an au budget de l’Etat… mais rapporterait 4,65 milliards. Las, la crise sanitaire ne risque-t-elle pas de plomber l’attractivité française?

L’année 2020 avait pourtant bien démarré. Avant l’épidémie de Covid-19, les candidats étrangers affluaient (+20% sur la plateforme d’inscription). Mais le coronavirus est venu bousculer ces projets (et l’objectif : atteindre 500.000 étudiants internationaux d’ici 2027!). […]

L’impact financier, dans tous les cas, devrait être limité. D’une part car les frais d’inscription différenciés pour les étrangers (2.770 euros la licence, 3.770 euros le master) sont très peu appliqués. […]

Les grandes écoles, qui accueillent entre 10% et 50% d’élèves étrangers, pourraient y perdre davantage. “Dans de nombreuses écoles de gestion ou de commerce, le ticket d’entrée avoisine les 10.000 euros pour les bachelors (l’équivalent de la licence), 12.000 à 18.000 euros pour les masters, explique M’Amhed Drissi, président de la commission relations internationales à la Conférences des grandes écoles (CGE). Si elles n’ont pas un nombre suffisant d’étudiants étrangers, elles vont être déficitaires“. Dans ces établissements, les droits d’inscription représentent en effet souvent une bonne partie du budget. […]

msn

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