Comme les Milwaukee Bucks en NBA, dans la nuit de mercredi à jeudi, la n°10 mondiale a annoncé son refus de continuer à jouer, après sa victoire en quarts de finale à Cincinnati, en réaction aux violences policières. Dans la foulée, le tournoi a suspendu ses matches.
(…) « En tant que femme noire, j’ai l’impression qu’il y a des questions beaucoup plus importantes qui nécessitent une attention immédiate, plutôt que de me regarder jouer au tennis, a déclaré Osaka peu après sa victoire en quarts de finale face à Anett Kontaveit (4-6, 6-2, 7-5). Je ne m’attends pas à ce que quelque chose de radical se produise si je ne joue pas, mais si je peux engager une discussion dans un sport majoritairement blanc, je considère que c’est un pas dans la bonne direction. » Née de mère japonaise et de père haïtien, Osaka a souvent pris la parole ces derniers mois pour dénoncer l’injustice raciale.
“Assister au génocide continu des Noirs par la police me rend malade”
— NaomiOsaka大坂なおみ (@naomiosaka) August 27, 2020