Tnuza Jamal Hassan a plaidé coupable d’avoir tenté d’apporter un soutien matériel à une organisation terroriste étrangère désignée. Elle pourrait encourir jusqu’à 20 ans de prison lorsqu’elle sera condamnée en décembre. Hassan a déclaré à la police qu’elle avait déclenché des incendies à l’Université Sainte-Catherine en janvier 2018 pour venger l’action de l’armée américaine au Moyen-Orient. Un système de gicleurs a empêché un incendie de dortoir de se propager à une garderie hébergeant 33 enfants. Hassan a déclaré aux agents du FBI qu’elle voulait se rendre en Afghanistan, rejoindre Al-Qaïda et épouser un combattant, et qu’elle pourrait mener un attentat suicide.
Une ancienne étudiante d’université du Minnesota a plaidé coupable d’avoir tenté d’aider al-Qaïda en essayant de se rendre en Afghanistan et en incendiant une université catholique.
Tnuza Jamal Hassan, 22 ans, de Minneapolis, a plaidé coupable mercredi devant le tribunal de district américain pour avoir tenté de fournir un soutien matériel à une organisation terroriste étrangère désignée.
Selon le plaidoyer de culpabilité et les documents judiciaires, en mars 2017, alors qu’elle était étudiante de première année à l’Université Sainte-Catherine de St.Paul, Minnesota, Hassan a rédigé une lettre encourageant d’autres personnes à rejoindre al-Qaïda.
Lorsque Hassan a été empêchée de se rendre Afghanistan sept mois plus tard, elle a dit aux agents du FBI qu’elle voulait rejoindre Al-Qaïda et épouser un combattant, et qu’elle pourrait même porter une ceinture d’explosifs.
En janvier 2018, Hassan, alors âgée de 19 ans, a été arrêtée pour avoir allumé quatre incendies dans son ancien campus universitaire à Saint-Paul dans acte autoproclamé de djihad.
Selon une plainte pénale, Hassan a déclaré: “Vous avez de la chance que je ne sache pas comment fabriquer une bombe parce que je l’aurais fait”
Hassan est né aux États-Unis. Selon les procureurs, elle a tenté de se rendre en Afghanistan le 19 septembre 2017, atteignant Dubaï, aux Émirats arabes unis, avant d’être arrêtée parce qu’elle n’avait pas de visa.
Lorsque les agents l’ont interrogé, elle a admis qu’elle voulait rejoindre Al-Qaïda, affirmant qu’elle pensait qu’elle se marierait probablement mais qu’elle ne se battrait pas, ont déclaré les procureurs.
Elle aurait dit aux enquêteurs qu’elle pensait qu’elle mènerait un attentat suicide si elle devait le faire, mais qu’elle ne ferait rien aux États-Unis parce qu’elle ne savait pas qui cibler.
