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Ce mardi matin, une professeur (anonyme) se rend à l’école La Vertu pour recevoir ses nouvelles attributions et ses horaires. Mais quand elle arrive dans le bureau de la directrice, c’est l’incompréhension. “J’apprends que j’ai perdu mes heures et que le PO me remercie”, nous confie l’enseignante. On lui demande de quitter les lieux dans les 15 à 20 minutes. “On nous a dit au revoir et merci. Sans explication”. Professeur depuis cinq ans, elle compte bien faire valoir ses droits pour récupérer son poste. “On essaye de faire taire les travailleurs et on tape sur les grosses têtes”, ajoute-t-elle.

Elle n’est pas la seule à apprendre son licenciement ce 1er septembre. D’après un de ses collègues, ils sont une dizaine dans ce cas. “Ils ont écarté tous ceux qui exprimaient leur avis par rapport aux décisions prises. Nous avions deux délégués syndicaux. L’un a été placé dans une autre école et l’autre vient d’être licencié”, explique-t-il.

Lui aussi a appris son licenciement au pied levé. Après l’ annonce de plusieurs départs dans les bureaux, des membres de la direction sont sortis du bâtiment avec un ton menaçant. “J’ai dit qu’ils n’avaient pas à avoir un ton menaçant, ils m’ont demandé de partir “, nous raconte-t-il.

Bx1.be

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