Des parents ont retiré leurs enfants de l’école communale d’Herbeumont pour éviter qu’ils côtoient de petits réfugiés.
Des parents ont refusé d’inscrire ou de réinscrire leur enfant à l’école communale d’Herbeumont en raison de la présence de petits réfugiés. Si au moins une famille le clame haut et fort et fait du raffut avec cela sur les réseaux sociaux, les autres n’osent l’avouer publiquement, mais agissent en catimini ou évoquent d’autres raisons. Mais le constat est là: alors qu’ils étaient 27 écoliers (maternelle et primaire confondus, l’an dernier, avant l’arrivée des réfugiés), ils ne sont plus que 10 petits Belges sur les 44 élèves.
Analyse avec le 1er échevin en charge de l’Enseignement à Herbeumont, Bruno Echterbille.
Combien d’écoliers belges reste-t-il à Herbeumont?
Une dizaine.
L’an dernier, avant l’arrivée des réfugiés, combien d’élèves y avait-il à Herbeumont?
Il y en avait 27.
Les petits réfugiés permettent donc à l’école de se maintenir et surtout de conserver, voire d’augmenter l’emploi, alors?
Bien sûr et sachant qu’un petit enfant de maternelle accueilli en Daspa (réfugié) vaut pour 1,5 écolier. Cela permet de consolider l’emploi pour un an non seulement à Herbeumont mais aussi dans les deux autres implantations scolaires et, en même temps, de conserver tous les services rendus aux écoliers.
