A Louisville, face-à-face entre miliciens blancs et manifestants antiracistes
La ville du Kentucky a été le théâtre samedi d’une confrontation sans incident entre quelques centaines de miliciens blancs lourdement armés et des militants de Black Lives Matter qui occupent depuis plus de cent jours une place transformée en mémorial pour Breonna Taylor, tuée par des policiers en mars.
[…]Des miliciens blancs surarmés
Ces miliciens blancs, environ 300, s’étaient d’abord retrouvés dans le nord de la ville, menés par un homme qui se fait appeler «Angry Viking». Dylan Stevens, de son vrai nom, affirme, usant d’une rhétorique toute trumpienne, avoir été «appelé par les citoyens de Louisville», pour «empêcher» des manifestants antiracistes de «causer le chaos». Surarmés – pistolets, fusils semi-automatiques, poignards…
[…]Leur but : se retrouver nez à nez avec un groupe de manifestants antiracistes. Certains armés pour l’occasion, quoique moins nombreux, et moins équipés.
[…]L’article dans son intégralité sur Libération
“Certains armés pour l’occasion” selon Libération
“Certains”… “pour l’occasion”… vraiment?
La milice NFAC (Not Fucking Around Coalition) défile lourdement armée depuis plusieurs semaines. Leur première apparition date du 12 mai 2020, ils étaient alors identifiés (à priori à tort selon les intéressés eux-mêmes) par la presse comme étant des membres du Black Panther Party (Trace de ces événements sur WTOC)
Fin juillet, lors d’une démonstration de force (après un précédent majeur le 4 juillet), cette milice lourdement armée avait largement fait parler d’elle.
La NFAC (moins nombreux, et moins équipés selon Libération)
(Sources multiples : Reuters, presse locale et nationale)
à Louisville ces dernières heures: