Une étude de la Drees, publiée vendredi 4 septembre, montre que la détresse psychique est plus forte chez les filles que chez les garçons
Même si la majorité des élèves de 3e se sent bien, une partie d’entre eux (13 %) ont une santé mentale dégradée (8 %), voire très mauvaise (5 %). Les membres de ces deux derniers groupes ont des traits communs : le fait d’avoir essuyé des insultes, par exemple, ou encore celui de ne pas vivre dans une famille nucléaire classique.
Les adolescents issus de milieu social favorisé sont particulièrement nombreux parmi ceux qui ont une santé mentale dégradée (24 %) et composent 15 % du groupe le plus touché. « Les premiers relèvent plus de la dépression. Les seconds, qui disposent des indicateurs les plus extrêmes, semble plus relever de critères “borderline” », commente la chargée d’étude sur la santé mentale.