“Vous avez commis une faute disciplinaire en répondant aux insultes reçues par une cliente et en adoptant une attitude provocatrice ayant conduit à une altercation physique au cours de laquelle vous avez fait preuve d’une extrême violence en utilisant un mousqueton comme arme afin de frapper deux clientes”. C’est le courrier reçu par un ancien chauffeur de bus TCL, viré fin avril dernier en plein confinement.
Ce déferlement de violences, il a expliqué au Progrès qu’il était consécutif à une énième agression sur la ligne C3 le 7 février dernier. Ce jour-là, à Vaulx-en-Velin sur l’avenue Gabriel-Péri, une jeune femme avait bloqué la porte du bus pour qu’une amie à la traîne puisse monter avec elle. Le chauffeur lui avait demandé d’arrêter, et en représailles il avait été insulté, frappé de coups de poings par les deux femmes et avait reçu des projectiles… Avant de brandir désespérément son porte-clé et son mousqueton et de l’agiter en l’air, pour se défendre, pour faire cesser les coups de poings qui l’obligeront à quitter la scène en ambulance. Selon la DDSP du Rhône, “l’exploitation des vidéos permettait de confirmer les dires du chauffeur”.