Un peu plus de 4 ans après les attentats de Bruxelles, la menace terroriste semble s’être effacée au profit de celle du coronavirus. Pourtant ce terrorisme n’a pas quitté le pays. “La menace islamiste est encore bien présente mais elle est moins visible, confirme Eric Snoeck, directeur général de la police judiciaire fédérale. Lors des attentats de Paris et Bruxelles, ce sont des groupuscules terroristes bien hiérarchisés qui ont opéré. Cette menace n’a pas disparu mais elle est aujourd’hui plus diffuse.”
Trois types de terrorisme seraient présents chez nous : l’acte organisé, dans la grande majorité islamiste, et surveillé de très près ; l’extrémisme (de gauche comme de droite) qui se renforce avec la polarisation de la société ; et l’acte isolé, plus imprévisible. (…)