(…) Dans le même sillage, une étude menée par le secrétariat d’État chargé des affaires de Sécurité sur le lien entre l’immigration illégale et la criminalité dans la péninsule ibérique souligne que les mineurs marocains occupent la première place parmi les détenus incarcérés dans les établissements pénitentiaires espagnols, soit près 25%. Ils sont impliqués pour la plupart dans le trafic de drogue et dans des affaires de vols ou de viols, voire de prostitution.
L’étude sur les crimes commis par les immigrés mineurs entrés clandestinement en Espagne montre que près de 3 mineurs sur 10 ont déjà commis au moins un acte criminel. D’après le rapport, ce taux de criminalité élevé parmi les jeunes immigrés puise son origine dans le laxisme des autorités, vu les privilèges dont jouissent les mineurs dans le Code pénal espagnol.