18/09/20
Suite au sondage Ipsos-le Monde, qui a fait ressortir le soutien à la peine de mort de 55% de nos citoyens français, l’ONG internationale Ensemble contre la peine de mort (ECPM) déplore une grossière manipulation politique du sujet.
Non, la peine de mort en France n’est pas un sujet parmi d’autres dans un sondage. Non, elle n’est pas un argument politique comme un autre. Non, quarante ans après son abolition le 9 octobre 1981, le rétablissement de la peine de mort ne peut pas être un simple clivage de campagne entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen pour la présidentielle de 2022. […]
Selon nous, Ensemble contre la peine de mort, qui réunissons les acteurs politiques et associatifs de ce combat tous les trois ans en congrès mondial, il faut arrêter ces sondages stériles, car ils tendent à faire croire aux citoyens de notre pays que la peine de mort est potentiellement ré-instaurable. L’abolition a été inscrite dans la Constitution par Jacques Chirac en 2007, la France a ratifié, en 2002, les protocoles 6 et 13 de la Convention européenne des droits de l’homme, et au niveau international en ratifiant le 2e protocole additionnel au Pacte international relatif aux droits civils et politiques des Nations unies, elle a mis fin à toute possibilité de retour en arrière.
15/09/20
Contre toute attente, les Français seraient majoritairement favorables au rétablissement de la peine de mort et plus encore, ils réclameraient «un vrai chef pour remettre de l’ordre», selon une étude Ipsos/Sopra Steria publiée ce lundi 14 septembre.
Autre fait marquant de l’étude : environ 82 % des Français estiment «avoir besoin d’un vrai chef en France pour remettre de l’ordre». Soit 3 points de plus que l’an dernier (79 %).
(…) Un avis partagé peu importe la catégorie socio-professionnelle, puisque 88 % des ouvriers, 86 % des retraités, 85 % des employés adhèrent à cette affirmation, suivis de près par 79 % des professions intermédiaires et 67 % des cadres.