Ainsi, depuis 2018, tous programmes confondus, on estime qu’il y a eu 75 000 entrées de réfugiés dans une action d’accompagnement ou de formation professionnelle – dont39 000 formations linguistiques, ce qui représente 5 millions d’heures de français dispensées – et 250 millions d’euros mobilisés.Lire aussi Intégration des immigrés : priorité à l’emploi et au français
Des zones d’ombre subsistent. Ainsi, les administrations n’identifient pas les réfugiés, ce qui limite considérablement l’évaluation des actions déployées. Nous avons besoin de connaître le niveau de qualification des personnes, leur taux de chômage ou leur accès à des formations pour un meilleur pilotage. Le seul élément dont on dispose aujourd’hui nous montre que 60 % des réfugiés sont sans activité à l’issue de leur contrat d’intégration républicaine (CIR) [contrat conclu entre l’Etat et tout étranger non européen admis au séjour en France, qui consiste en une formation civique obligatoire et une formation linguistique selon le niveau en français] alors que, parmi eux, 90 % souhaitaient en exercer une.