La question de la fraternité à l’épreuve de la question des réfugiés préoccupe le pape. François est intervenu à plusieurs reprises pour dire aux Européens qu’ils devaient s’engager davantage sur ce terrain, sans être entendu.
Le pape cependant persiste. Il paraphera, le 3 octobre prochain, la veille de la saint François, à Assise, sa troisième encyclique, qui devrait avoir pour titre Fratelli tutti – « Tous frères ».
Cet appui pontifical sera bien utile à la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen qui a annoncé qu’elle veut en finir avec l’injustice des accords de Dublin, pour organiser une véritable solidarité européenne. Le temps presse en effet, car la fraternité, on le sait depuis la nuit des temps, peut tourner au vinaigre, et même au fratricide. Les frères, on ne les choisit pas. On peut les aimer, les supporter, mais aussi les oublier et même les haïr… […]