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Le National Trust a été critiqué après avoir publié une liste de près de 100 biens sous sa gestion qui, selon lui, ont des liens avec l’esclavage et le colonialisme.

Les membres ont menacé d’annuler leurs souscriptions et les historiens ont accusé le Trust d’être “injuste” en découvrant que les maisons de Winston Churchill et de Rudyard Kipling faisaient partie des 93 propriétés.

Les critiques ont accusé le Trust “déconnecté” de “vouloir faire étalage de leur vertu bienpensante” [‘woke virtue signalling’] et d’ “éloigner” les membres contributeurs qui disent que l’organisation veut sauter dans le train Black Lives Matter.

Le rapport de 115 pages, publié lundi, présente un historique détaillé et des détails qui mettent en lumière les liens identifiés entre les 93 propriétés sous leur tutelle, le colonialisme et la traite des esclaves.

Les raisons de l’inclusion de ces propriétés dans la liste vont de l’appartenance à des familles qui possédaient aussi des plantations à des rattachements plus lointains, comme la maison de Rudyard Kipling, qui a été incluse car “l’Empire britannique était un thème et un contexte central de sa production littéraire”. […]

Le National Trust a insisté sur le fait qu’il ne veut pas censurer l’histoire, mais qu’il a le devoir de s’assurer que ses partisans et les visiteurs connaissent les origines de certaines de ses propriétés.

Lucy Trimnell, une conseillère conservatrice du Somerset, a écrit en ligne qu’elle annulera l’adhésion de sa famille, ajoutant qu’elle “ne peut pas soutenir la dénonciation et l’humiliation de familles innocentes qui avaient confié ces propriétés au National Trust”. […]

Daily Mail

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