Selon nos informations, une note des services de renseignements révèle des éléments inquiétants à propos de Mohamed Achamlane. L’homme, toujours en lien avec le milieu pro-djihadiste, aurait même cherché à se procurer des armes début 2020.
L’audience s’est tenue à huis clos, jeudi, en plein procès des attentats de 2015 contre Charlie Hebdo et l’Hyper Cacher, et la veille d’une attaque à Paris – qui pourrait être qualifiée de terroriste –, en présence d’un inhabituel dispositif policier.
La juge des référés du tribunal administratif de Nantes a maintenu l’assignation à résidence de l’islamiste Mohamed Achamlane, qui lui avait demandé l’autorisation de pouvoir quitter sa commune de Bouguenais (Loire-Atlantique), près de Nantes. Pour rappel, le chef de file du mouvement islamiste Forzane Alizza (« Les Cavaliers de la Fierté ») avait été condamné en 2015 à neuf ans de prison par le tribunal correctionnel de Paris pour « association de malfaiteurs en vue de la préparation d’ un acte de terrorisme ». Il lui était alors reproché des chants menaçant de « balafrer la France », des recherches sur Internet sur la fabrication d’explosifs ou des « réunions préparatoires » sur « divers projets dont l’enlèvement d’un magistrat ».