Vendredi, le juge des référés du Conseil d’Etat, saisi par des associations de défense des migrants, a refusé de suspendre en urgence cet arrêté, notant qu’il ne concernait qu’un périmètre précis et n’empêchait pas les associations de remplir leurs missions ailleurs.
Les services de l’État justifient cette interdiction par des troubles à l’ordre public et le fait que ces distributions ne permettraient pas le bon respect des mesures de distanciation sociale. Ils soulignent que l’association La Vie active, mandatée par l’Etat, pourvoit aux besoins en eau et nourriture des migrants.
Jeudi, la Défenseure des droits Claire Hédon avait dénoncé les conditions de vie “dégradantes et inhumaines” des migrants à Calais.