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Les élèves apprendront que la “cancel culture” [=néo-maccarthysme] est une forme de harcèlement et qu’empêcher de s’exprimer [“No-platforming”] est une atteinte à nos libertés.

Dans le cadre des efforts du gouvernement pour protéger la liberté d’expression, les élèves du secondaire apprendront que les personnes ayant des opinions controversées doivent être respectées.

Dans les manuels du ministère de l’éducation, les enseignants ont pour instruction de dire aux élèves que la “cancel culture” qui s’est installée dans de nombreuses universités – où des individus appellent au boycott d’une personne ou d’une entreprise dont ils n’approuvent pas les opinions, dans l’espoir de perdre leur emploi ou leurs clients – n’est pas une composante d’une “société tolérante et libre”.

Cette initiative semble être une réponse directe aux incidents qui ont empêché des intervenants traditionnels, dont l’ancienne ministre de l’Intérieur Amber Rudd, de s’exprimer dans les universités, à cause d’opposants politiques.

Les commentaires font partie d’une présentation de diapositives dans un module sur les “relations respectueuses”, dans le cadre du nouveau programme scolaire sur les relations à autrui et l’éducation sexuelle qui débute cette année.

L’une des diapositives dit : “Réaffirmez le fait que chacun doit montrer le même respect aux autres, même s’ils sont différents. Expliquez le mal causé par la “cancel culture” et l’importance de la liberté d’expression et d’association pour une société tolérante et libre.”

“Enseignez que la censure et la privation de moyen de s’exprimer sont nuisibles et préjudiciables. Expliquez que le fait de chercher à faire “cancel” des personnes (par exemple en les faisant partir de leur poste d’autorité ou de leur emploi) simplement parce que vous n’êtes pas d’accord avec elles, constitue une forme d’intimidation et n’est pas acceptable”.

Le ministre de l’éducation, Gavin Williamson, a menacé à plusieurs reprises de légiférer si les universités ne faisaient pas plus pour protéger la liberté d’expression sur les campus.

Cette initiative semble être une réponse directe aux incidents au cours desquels des opposants politiques ont empêché des intervenants traditionnels, dont l’ancienne ministre de l’intérieur Amber Rudd, de s’exprimer dans les universités

Dans une autre section, le ministère déclare que les enseignants ne doivent pas suggérer que “les enfants pourraient être d’un sexe différent en fonction de leur personnalité et de leurs intérêts”.

Il avertit également les écoles de ne pas travailler avec des associations qui promeuvent l’idée que “la non-conformité aux stéréotypes de genre doit être considérée comme synonyme d’une identité de genre autre”.

Les règles semblent être une réponse aux critiques croissantes envers des groupes d’activistes considérés comme poussant les enfants et les jeunes à changer de sexe, de nombreux enfants disant plus tard regretter leur décision.

“Nous sommes conscients que les sujets impliquant le genre et le sexe biologique peuvent être complexes et sensibles”, indique le guide.

“Vous ne devez pas renforcer les stéréotypes nocifs, par exemple en suggérant que les enfants pourraient être d’un sexe différent à cause de leur personnalité et de leurs centres d’intérêt.”

“Les ressources utilisées dans l’enseignement sur ce sujet doivent toujours être adaptées à l’âge des enfants et fondées sur des preuves.”

“Les matériels qui suggèrent que la non-conformité aux stéréotypes de genre doit être considérée comme synonyme d’une identité de genre différente ne doivent pas être utilisés et vous ne devez pas travailler avec des organisations externes qui produisent de tels matériels.”

“Si les enseignants ne doivent pas suggérer à un enfant que sa non-conformité aux stéréotypes de genre signifie que sa personnalité ou son corps sont mauvais et a besoin de changer, les enseignants doivent toujours chercher à traiter les élèves avec sympathie et soutien.”

Daily Mail

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