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Pour pallier à certains problèmes quant à la communication des mesures, le porte-parole interfédéral a suggéré d’impliquer de nouveaux acteurs, comme des imams ou des influenceurs locaux. 

Pour M. Van Gucht, ce qui importe désormais est avant tout la façon dont les mesures sont “communiquées aux différentes communautés de la capitale”. “Vous pouvez fermer les cafés plus tôt, mais si les gens continuent à faire la fête chez eux, vous n’arriverez à rien, a argumenté le virologue. Il est nécessaire d’expliquer clairement le comment et le pourquoi des mesures aux différentes communautés de la capitale.” Il a ainsi donné l’exemple de Schaerbeek où le port du masque est certes respecté mais pas de la bonne manière. “Les gens le portent sous le nez ou la bouche”, a-t-il détaillé.

Les 19 bourgmestres bruxellois ont décidé de serrer la vis, ce samedi 28 septembre. Pour faire face à des contaminations en forte hausse dans la capitale, il a été décidé de fermer l’horeca à 23 heures (au lieu de 1 heure comme il est d’application dans le reste du pays) et d’adapter la règle concernant le port du masque. Chaque Bruxellois devra ainsi avoir constamment en sa possession la protection buccale, sans toutefois devoir la porter dans les endroits extérieurs (sauf exception). Enfin, les rassemblements de plus de dix personnes seront interdits sur la voie publique entre 23 heures et 6 heures du matin. Pour le porte-parole interfédéral, Steven Van Gucht, ce renforcement des mesures en vigueur ne résoudra pas le problème. “Des règles plus strictes à Bruxelles ne suffiront pas”, a estimé le chef du service Maladies virales de Sciensano auprès de nos confrères de Het Laatste Nieuws.

LaLibre.be

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