(…)
Pour observer les inégalités scolaires, l’étude a classé les enfants en quatre catégories, selon leur origine sociale. Ceux du premier « quartile », c’est-à-dire les écoliers les moins favorisés, accusent une baisse de leurs résultats en maths de 22 points entre 2014 et 2019. La chute se chiffre à 16 points pour le deuxième quartile, et 21 pour le troisième quartile, correspondant aux catégories sociales intermédiaires.
En revanche, « la baisse des performances entre 2014 et 2019 ne concerne pas les élèves appartenant aux écoles les plus favorisées », souligne l’étude. Et « elle n’affecte pas les élèves des écoles du secteur privé ». Un résultat à mettre en rapport avec le public accueilli dans ces structures, globalement plus aisé.