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Un an après l’attentat qui a fait quatre morts, les investigations montrent que le comportement sectaire de l’informaticien transparaissait dans de nombreux signaux. Une surveillance clandestine avait même été menée par deux policiers inquiets.

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Un premier incident intervient toutefois peu après les attentats de janvier 2015 à Charlie Hebdo et l’Hyper Cacher. Alors qu’un policier regarde sur son ordinateur la couverture du journal satirique montrant les caricatures du prophète Mahomet, Mickaël Harpon passe derrière l’écran, lève l’index puis lâche : « On ne parle pas comme ça d’Allah, c’est bien fait! » Violemment pris à partie par ce collègue, l’informaticien s’excuse, mais ne justifie pas ses propos. Auprès d’une amie qui tient des propos complotistes sur les attaques, il l’approuve par SMS, « Bien vu! […] Un jour ou l’autre, l’islam l’emportera Inch’Allah », tout en regrettant qu’une « religion de paix soit stigmatisée ».

Les propos ambigus de Mickaël Harpon nourrissent de plus en plus de doutes au sein de son groupe. Un policier évoque une dispute au cours de laquelle le futur tueur proclame que « sa religion (le catholicisme, NDLR) était de la merde » et mime un égorgement. Un autre s’inquiète de le voir discuter en compagnie d’individus « semblant proche de la mouvance islamique », portant barbes et kamis, dans la cour de la PP ou par Facetime sur son portable.

Le Parisien

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