Témoignage d’Alexis Feertchak, journaliste au Figaro :
Agression d'un couple, il y a quelques instants dans le 18e. On a été plusieurs voisins à tenter de s'interposer et heureusement les policiers sont intervenus rapidement. Le plus symptomatique, les insultes : "sale feuj", "sale blanc", "sale pédé". Ça dit tout…
— Alexis Feertchak (@Feertchak) October 4, 2020
Cette scène est malheureusement assez habituelle. Dernière bagarre il y a 15 jours, une personne tabassée pendant plusieurs minutes, qui hurlait. La police, pour le coup, n'est jamais intervenue malgré des dizaines d'appel de voisins.
— Alexis Feertchak (@Feertchak) October 4, 2020
Il y a quelques mois, j'étais tombé sur une personne tabassée, en sang dans la rue, ses agresseurs l'entourant encore. J'appelle la police, qui me dit qu'elle ne peut pas intervenir parce que je ne suis pas juste devant la victime.
— Alexis Feertchak (@Feertchak) October 4, 2020
Quelques mois plus tôt encore, en passant dans ma rue, deux jeunes de 25 ans parlaient tranquillement de partir en Syrie. Je n'allais pas ostensiblement me retourner donc je n'ai pas vu leur visage.
— Alexis Feertchak (@Feertchak) October 4, 2020
Il y a trois semaines, les poubelles étaient renversées dans la rue. A 1h du matin, avec une voisine, on a enfilé nos gants et on a tout nettoyé. Ce quotidien, malheureusement, n'est pas de l'ordre du sentiment d'insécurité…
— Alexis Feertchak (@Feertchak) October 4, 2020