De fausses plaques de rues ont été collées à Rouen, dimanche 4 octobre 2020, par le collectif des Chemises blanches, qui s’oppose au remplacement de la statue de l’empereur.
Les habitants de Rouen (Seine-Maritime) ont sans doute remarqué, dès dimanche 4 octobre 2020, des affiches blanches positionnées tout à côté des plaques de rues de la ville. Toutes comportent la même mention, « Rue Napoléon Ier », et ont été conçues par le collectif des Chemises blanches, « groupe national d’actions citoyennes » et « apolitique », selon son cofondateur, Morgan Trintignant.
Le message : protester contre l’éventuel remplacement de la statue de l’empereur français, en cours de restauration et normalement située devant l’hôtel de ville, par une autre, à l’effigie d’une figure féminine. C’est en tout cas ce qu’avait suggéré le maire Nicolas Mayer-Rossignol, le 10 septembre, avançant même le nom de Gisèle Halimi.
« Napoléon, on ne touche pas »
Dans la nuit de samedi à dimanche, de 4 heures à 6 heures, une douzaine de membres des Chemises blanches ont ainsi collé 250 reproductions de plaques de rues à la gloire de Napoléon Ier. Elles comprennent également les « avancées sociales » décidées sous le Premier Empire. Morgan Trintignant n’en démord pas : « Napoléon, on ne touche pas. »