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Permettre au grand public de poser un autre regard sur le phénomène migratoire, c’est l’ambition du festival « Images de migrations », organisé par l’Institut Convergences Migrations  (ICM), qui se tient en France du 7 au 11 octobre.

L’ICM, coordonné par le Centre national de la recherche scientifique (CNRS) et porté par plusieurs partenaires comme l’Ecole pratique des hautes études (EPHE), l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS), l’Institut national d’études démographiques (INED), l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM) ou encore le Collège de France, rassemble pas moins de 350 chercheurs de plusieurs institutions pour croiser les disciplines.

 « Qu’attendons-nous encore des images de migrations ? Elles saturent nos écrans de longue date. Et nos regards, un temps accrochés par quelques visions-chocs, finissent par glisser sur ces figures d’hommes, de femmes et d’enfants qui rongent leur frein dans les camps et les campements, affrontent les océans et les déserts, frappent à nos portes. Images devenues rituelles, toile de fond invisible à force d’être vue. »

C’est à partir de ce constat sans appel que l’Institut Convergences Migrations (ICM) organise du 7 au 11 octobre le festival « Images de migrations : des films et des chercheurs », avec l’ambition de « décaper le regard, élargir la focale, croiser les points de vue, emprunter des chemins inédits où le constat le plus implacable se charge de poésie, où l’image porte l’analyse au lieu de l’expédier », avec l’aide de chercheurs « choisis pour leur expérience du terrain mais aussi pour leur capacité à la partager ».  […]

Ces rencontres s’articuleront autour de quatre thématiques : « Les migrants aux frontières », « Les voies de l’intégration », « La diaspora chinoise et sa diversité », et une dernière partie consacrée aux rencontres amoureuses pendant le voyage, « Love in migrations ». Entre vielles œuvres cinématographiques et nouvelles découvertes, le festival « Images de migrations », invite au voyage, comprendre mais avant tout à cultiver tolérance et curiosité.

A travers ce festival, l’ICM entend bien déconstruire les stéréotypes autour des migrations et montrer combien l’expérience migratoire est plurielle, complexe et intime. Une oeuvre salutaire.

saphirnews

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