42% des jeunes âgés de 18 à 24 ans songent à tenter leur chance dans un autre pays que le leur. 15% sont déjà passés du rêve à la réalité et ont entamé des démarches pour émigrer.
15% sur une population de jeunes estimée à 200 millions, dans les 17 pays (Bahreïn, Koweït, Oman, Arabie saoudite, Émirats arabes unis, Jordanie, Irak, Liban, Territoires palestiniens, Syrie, Yémen, Algérie, Égypte, Libye, Maroc, Soudan, Tunisie, arabyouthsurvey.com) dans lesquels l’enquête a été réalisée, cela fait 30 millions de candidats au départ.
La détresse économique est un moteur déterminant de la migration des jeunes Arabes, mais il y a un autre facteur puissant : le fléau de la corruption, dénoncée par une écrasante majorité et citée comme le deuxième motif de l’exode.
Les Émirats arabes unis est la destination favorite, devant les États-Unis, le Canada, le Royaume-Uni et l’Allemagne. Cette enquête est menée par un institut émirati depuis 12 ans, et cela fait 12 ans que les Émirats sont plébiscités. La France n’apparaît plus dans le classement des cinq pays les plus recherchés, depuis 2013. En Europe cette pression migratoire de la jeunesse arabe s’est renforcée depuis le début de l’année. Les Tunisiens, les Algériens, sont de loin les nationalités les mieux représentées parmi ceux qui tentent la traversée de la Méditerranée pour demander l’asile.
La religion est au cœur de l’identité personnelle des jeunes Arabes, plus que la famille ou la nationalité. arabyouthsurvey.com
