Les faits s’étaient déroulés dans la nuit du 16 au 17 janvier à Xirocourt (Meurthe-et-Moselle, 42 hab.). La victime, âgée de 83 ans et veuve d’un major de la gendarmerie, avait été retrouvée dans sa chambre allongée alors qu’elle était grièvement blessée à la tête et au visage avec notamment «une fracture d’une mâchoire et une grande plaie à une joue», a expliqué François Pérain. Les deux hommes ont été interpellés lundi, l’un avec le soutien du GIGN.
Transportée à l’hôpital, l’octogénaire est décédée dix jours après les faits mais le rapport d’autopsie «n’a pas établi de lien direct entre l’agression particulièrement violente et le décès», a détaillé François Pérain, précisant que «des expertises sont en cours» car «les coups reçus ne sont pas létaux». A ce stade, le magistrat instructeur a retenu l’incrimination la plus grave pour la mise en examen mais si le lien de causalité n’était pas démontré, il pourrait les requalifier en «vol avec violence suivi d’acte de barbarie sur une personne vulnérable», a avancé le procureur. […]