Au deuxième jour de son procès d’assises, ce mercredi, Mohamed J. a raconté cette nuit de février 2019, où il a tué son ex-compagnon.
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Un geste dicté par « la colère, la rage », encore selon le mot de l’expert psychiatre, pour qui l’accusé « souffre d’un trouble grave de la personnalité, qu’on peut qualifier d’état limite ».
Au deuxième jour de son procès, l’accusé a été interrogé en détail sur les heures qui ont précédé son crime, sur ce qui l’a poussé à supprimer son ancien compagnon, sur les coups de couteau donnés au thorax et à la gorge de la victime.
Puis il rentre chez Hervé, qui l’hébergeait depuis un an (…) Ce dernier estimait qu’il était temps pour Mohamed de retrouver un logement. Il devait d’ailleurs l’accompagner au centre social de la ville pour entreprendre les démarches.
Quelques minutes ou dizaines de minutes ont passé. « Après, j’ai eu comme un dédoublement, c’était comme une personne qui me disait Va prendre le couteau », décrit l’accusé.