Le média américain a en quelques sortes qualifié l’assaillant de victime, en passant sous silence la nature terroriste de l’attaque.
Vendredi 16 octobre, un terroriste décapitait un enseignant à Conflans-Sainte-Honorine, parce que, selon lui, il avait « sali » l’image du prophète devant ses élèves. Une attaque qualifiée de terroriste par les autorités françaises mais pas pour le New York Times. Dans son article consacré à l’attaque, le média américain titre d’abord « French Police shoot and Kill Man after a fatal Knife attack on the Street », comprendre : « La Police Française abat un homme après une attaque mortelle au couteau dans la rue ». Une manière de réduire l’importance et la nature de l’attaque terroriste pour de nombreux observateurs et de faire passer l’assaillant pour une victime des tirs des policiers.
(…) Sur les réseaux sociaux, bon nombre d’internautes se sont élevés contre ce titre, à commencer par l’homme politique anglais Peter Whittle. « C’est ainsi que le New York Times, toujours plus répugnant, a orchestré hier la décapitation d’un enseignant en France », dénonce-t-il. Pour la journaliste du Figaro, Eugénie Bastié, ce titre est « l’art du déni dans la presse multiculturaliste américaine : ‘La police française abat un homme après une attaque mortelle au couteau dans la rue’ », lance-t-elle.