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20/10/2020

Comme le révèle un reportage du Point, publié jeudi 15 octobre, la jeune Mila serait en fait loin d’avoir disparu dans certaines têtes. Le journal a recueilli certains propos affolants de la part d’élèves du lycée Léonard de Vinci (à Villefontaine).

Depuis la passerelle du lycée, une bande de garçons en terminale ont assuré se sentir « concernés » par l’affaire Mila car musulmans. « Moi je la balance d’ici, dans les buissons. Pas par terre, il faut pas salir notre belle route », a violemment asséné l’un d’entre eux. Un autre n’a pas hésité à la traiter de « pute » et « c’est tout ». Le plus grand du groupe est, quant à lui, suppression plus nuancé dans ses propos auprès du Point. « Les gens qui ont souhaité sa mort, c’est des inconscients et des énervés. Dans notre religion, c’est pas possible de tuer quelqu’un. La prison, ç’aurait suffi… » Mais il a poursuivi : « La vérité, c’est qu’on voulait la prendre, la mettre dans un coin et qu’elle fasse une vidéo d’excuses. C’est un peu oppressant, je vous mens pas, mais on l’aurait pas frappée. À la limite, elle se serait battue avec une fille. »

(…) Valeurs


On reparle ce matin de cette jeune femme : Mila, harcelée, menacée, obligée même de quitter son lycée parce qu’elle avait critiqué l’Islam, c’était en janvier dernier.

(…) Nous sommes 9 mois plus tard et Mila vit toujours recluse et dans l’angoisse. Plusieurs établissements ont refusé d’abord de la scolariser de peur que ça ne sème la pagaille, elle a fini par trouver un internat pour l’accueillir. Le directeur lui a fait signer une charte dans laquelle elle s’engage à ne pas s’exprimer publiquement. Elle continue régulièrement à être insultée, à être harcelée sur internet et ailleurs….  “Constamment persécutée”, ce sont les mots qu’emploient ses parents aujourd’hui et vous allez comprendre pourquoi.

(…) Si l’histoire de Mila fait écho aujourd’hui c’est parce que Le Point rappelle qu’en janvier dernier les soutiens politiques avaient été peu nombreux. Ségolène Royal avait préféré critiquer le manque de respect supposé que Mila avait eu pour l’islam.

(…) Mais en attendant c’est toujours Mila qui vit cachée recluse sous protection, qui culpabilise de faire vivre tout ça à ses parents. Elle a cette phrase terrible pour une jeune femme de 18 ans : “Ils ne détruiront pas ma vie, dit-elle, mais ils ont effacé la vie heureuse que j’avais… Probablement à tout jamais.”

RTL


15/10/2020

L’adolescente iséroise est menacée de mort et de viol pour avoir critiqué l’islam dans une vidéo. Condamnée au silence, elle a dû quitter son lycée public…

Le Point


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