«Des actes sont attendus par nos concitoyens». En marge d’un déplacement à Bobigny (Seine-Saint-Denis), où il a présidé une séance de lutte contre l’islamisme et le repli communautaire ce mardi, Emmanuel Macron a renoué avec le discours martial qui ne le quitte plus depuis que Samuel Paty a été décapité en pleine rue par un terroriste. Le chef de l’État a également annoncé qu’il prononcerait la dissolution du collectif propalestinien, «Cheikh Yassine», dès mercredi matin en Conseil des ministres.
Assurant qu’«il ne s’agit pas de faire de nouvelles déclarations», le président de la République a promis que «les actions continueront» et que «les actions s’intensifieront». «Les mots, nous les avons eus. Le mal, nous l’avons nommé. La stratégie, elle a été expliquée et déployée aux Mureaux (le 2 octobre dernier). Mais (…) nos concitoyens dont la religion est l’islam doivent être protégés dans notre pays contre le mal qu’est l’islam radical», a-t-il ajouté.