Sous le pseudonyme Al_Ansar_270, le Tchétchène de 18 ans aurait communiqué en langue russe entre le 12 et 14 septembre dernier par le réseau social Instagram avec un internaute dénommé 12.7X108, selon le quotidien, qui cite des éléments d’investigation de l’enquête menée par la sous-direction antiterroriste (SDAT) et la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI).
L’adresse IP de ce 12.7X108 se situait dans la région d’Idlib, en Syrie – une zone instable occupée par des groupes terroristes. Dans ces échanges, Anzorov aurait posé des questions théologiques concernant l’islam et se serait renseigné sur sa «hijra», ou émigration dans un pays musulman.
Abdoullakh Anzorov, qui aurait fait du drapeau de Daech le fond d’écran de son smartphone, ne cachait d’ailleurs pas sa radicalisation, selon ses parents, entendus en garde à vue. Il se serait montré plus assidu dans sa prière du vendredi, se serait mis à visionner des prêches d’imams étrangers «radicaux», aurait cessé de consommer de l’alcool, d’écouter de la musique et refusait tout contact avec les femmes. Anzorov est pourtant passé sous les radars, puisqu’il n’était ni surveillé, ni fiché S.