La Ville de Paris est déterminée : il faut multiplier les lieux d’accueil pour ces accros à la « drogue du pauvre », qui seraient à peu près 5000 dans l’agglomération parisienne. Dans quelques jours, une grande consultation citoyenne sera lancée dans les quartiers concernés : les habitants seront sollicités sur la question.
Après deux réunions internes, la mairie doit rencontrer au début du mois de novembre les préfets de police et de région, Didier Lallement et Marc Guillaume, ainsi que l’ARS (agence régionale de santé). Objectif : lancer le projet, qui avait été autorisé par l’ancienne ministre de la Santé, Agnès Buzyn, de création de nouvelles salles de consommation de drogue, et de crack plus particulièrement.
« Notre but est d’atteindre les personnes qui se trouvent sur les scènes de toxicomanie », souligne Anne Souyris, adjointe à la santé de la maire (PS) de Paris, Anne Hidalgo.