Lundi soir et mardi matin, les administrateurs des pages Facebook publiques des conservateurs et des républicains ont commencé à remarquer une limitation des fonctionnalités et des avertissements sur leurs tableaux de bord. Il s’agit notamment d’animateurs radio, d’écrivains et de candidats politiques.
Dès mercredi, un avertissement a commencé à apparaître dans les résultats de recherche de ces pages. “Cette recherche peut être associée à un contenu dangereux”, pouvait-on lire dans le titre. “Cette recherche peut être associée à un dangereux mouvement de conspiration appelé QAnon”, selon l’avertissement. “Les experts disent que QAnon et la violence qu’il inspire constituent un risque important pour la sécurité publique”.
Beaucoup de ces pages, comme moi-même [Ari Hoffman], n’avaient jamais publié sur, ni même discuté de la théorie des Qanons ou de toute forme de violence.
Une des victimes de cette erreur d’étiquetage, The Todd Starnes Show, a immédiatement fait appel envers à Facebook, faisant remarquer que le contenu du site n’avait jamais prôné la violence ou des positions extrémistes. “C’est un nouvel élément très troublant, surtout que de nombreux fact-checkers tiers utilisés par les plateformes de réseaux sociaux sont en réalité contrôlés par des journalistes de gauche”, avait déclaré M. Starnes lors de son émission de radio consacrée à la nation.
Facebook a présenté ses excuses au Todd Starnes Radio Show hier. “Ce problème était dû à un bug”, nous a dit notre contact Facebook.[…]
Mais Facebook n’a pas été aussi réceptif à d’autres, y compris à moi-même, et les restrictions et les avertissements sur les pages demeurent. Ce ciblage récent est le dernier élément dans ce qui semble être un modèle de ciblage et de censure des conservateurs et des républicains sur les plateformes de réseaux sociaux. Les sénateurs républicains. Ted Cruz, Linsey Graham et Josh Hawley ont appelé la semaine dernière les responsables de Twitter et de Facebook à témoigner devant le Congrès, car des critiques affirment que les plateformes de réseaux sociaux censurent les reportages critiques à l’égard des démocrates.
“C’est de l’ingérence électorale et nous sommes à 19 jours d’une élection”, a déclaré M. Cruz, R-Texas. “Cela n’a pas de précédent dans l’histoire de la démocratie. La commission judiciaire du Sénat veut savoir ce qui se passe.”
Cette action intervient alors que Twitter et Facebook ont pris des mesures pour arrêter la diffusion à grande échelle d’un rapport explosif du New York Post de la semaine dernière, alléguant que des courriels de Hunter Biden qui lient son père, l’ancien vice-président et actuel candidat à la présidence Joe Biden, à ses relations d’affaires en Ukraine.
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