Le quotidien new-yorkais, pourtant référence en matière de fact-checking, admet avoir accrédité les affabulations d’un Canadien qui n’aurait jamais mis les pieds au Moyen-Orient.
Octobre 2020 restera dans l’histoire du « New York Times », fondé 169 ans plus tôt, comme l’un des mois les plus éprouvants pour la crédibilité de cette institution de la presse américaine. Shehroze Chaudhry, un Canadien de 25 ans qui prétendait avoir combattu dans les rangs de Daech en Syrie sous le surnom d’Abou Huzayfa, a en effet été arrêté par la police fédérale, non loin de Toronto. Mis en examen pour « incitation à craindre des activités terroristes » sur la base d’informations fabriquées (hoax), il risque jusqu’à cinq ans de prison pour ses affabulations. Or Abou Huzayfa a été, avec ses récits glaçants de décapitation et ses témoignages « de l’intérieur » de Daech, une des sources principales de reportages du « New York Times » sur l’organisation alors dirigée par Abou Bakr al-Baghdadi. […]
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