LE GRAND JURY – La présidente du RN a estimé sur LCI que “l’idéologie islamiste devait être considérée comme ennemie de la France” et souhaiter “une législation d’exception” impliquant, entre autres, de dénoncer certains articles de la Convention européenne des droits de l’homme.
“Une guerre nous est menée et nous devons mener cette guerre”. Dix jours après l’assassinat terroriste de Samuel Paty, Marine Le Pen a estimé que “l’idéologie islamiste” devrait être considérée comme “ennemie de la France.” “Cette guerre nous ne la menons pas contre un État, mais contre une idéologie: l’islamisme”, a plaidé la présidente du Rassemblement national au Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI.
“Si nous sommes en guerre, il faut déclarer cette idéologie ennemie de la France”, a-t-elle poursuivi, et “de cette déclaration doivent découler des décisions”. La candidate à la présidentielle de 2022 a cité notamment l’interdiction des “organisations qui font la promotion de cette idéologie”, la fermeture des mosquées islamistes, la suppression de “tous les financements qui viennent au soutien” de l’islamisme ou encore l’expulsion des étrangers faisant l’apologie de l’islamisme. […]