Débat, confinement, art, islamisme… Après la polémique déclenchée par ses propos sur la “censure” des opinions de droite, le philosophe s’explique en longueur.
Couche-tard, le philosophe et sociologue Geoffroy de Lagasnerie sait aussi provoquer des remous de bonne heure. Le 30 septembre, invité de la matinale de France Inter, il déclare : “J’assume totalement le fait qu’il faille reproduire un certain nombre de censures dans l’espace public, pour rétablir un espace où les opinions justes prennent le pouvoir sur les opinions injustes.” De quoi mettre en ébullition les réseaux sociaux et faire régurgiter leur croissant aux éditorialistes de la presse de droite : “Pol Pot des bacs à sable” pour Causeur, “apprenti dictateur” selon Le Figaro. Mais les critiques sont aussi venues de son propre camp. Si Anne Hidalgo trouva le discours “inspirant”, Pascal Riché de L’Obs qualifia la sortie d'”idées délirantes”. Proche du comité Adama, Geoffroy de Lagasnerie s’est, avec ce “scandale” radiophonique, encore un peu plus imposé comme l’une des figures de la nouvelle gauche radicale, aux côtés d’Alice Coffin ou de son ami Edouard Louis.
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